Le CTSD de rentrée s’est tenu cet après-midi. Pour la FSU ont siégé : Hassen Chamakh et Thomas Decoeur (1er degré, SNUipp-FSU), Louise Pommeret (2nd degré, SNES-FSU).

1er degré

D’entrée de jeu, l’IA a affirmé qu’elle souhaite préserver les brigades de remplacement et qu’elle n’effectuerait pas de fermeture de rentrée. Du coup, elle ne prononce aucune ouverture non plus.

Pourtant, des écoles comme Le Pertuis et St Pal de Mons sont au seuil ou à un élève du seuil et avec des classes à 31 voire 39 élèves nécessiteraient impérativement une ouverture.

A Pradelles, avec 33 élèves pour une classe unique (seuil à 25), l’IA refuse l’ouverture mais octroie un moyen supplémentaire  » tant que la situation le nécessite » et donc sans réelle garantie jusqu’à la fin de l’année. Nous avons également demandé le renforcement des moyens UPE2A à Yssingeaux et Brioude mais là non plus l’IA n’a pas donné suite.

Au final, en l’absence de mesure, l’IA n’a pas voulu soumettre au vote son projet.

Questionsdiverses :

24 contractuels ont été recrutés (soit bien plus que le nombre de stagiaires cette année !)

12 PE sont rentrés par les ineat, 4 sont partis par les exeats.

actuellement 18 TR (sur 78) sont déjà positionnés sur des remplacements longs, ce qui augure mal sur les remplacements de courte durée pour le reste de l’année)

L’IA a affirmé-sans grande conviction- que les notifications MDPH seront couvertes au fil des arrivées. Elle a tout de même rappelé que le nombre d’AESH est soumis à « un plafond d’emploi ».

20 AESH ont quitté l’éducation nationale en fin d’année (15 démissions ! 4 retraites, 1 non-reconduction par le lycée employeur)

Sur les évaluations d’écoles, l’IA affirme que c’est simplement « un outil pour se mettre autour de la table ». D’après l’administration des propositions concrètes vont être faites pour palier au caractère très chronophage de ces évaluations. Dont acte. Il n’empêche que les premiers retours dans les autres départements sont assez critiques. Le SNUipp-FSU met à disposition, sur son site, un exemple de motion de conseil des maitres pour les équipes qui ne souhaitent pas rentrer dans ce dispositif. N’hésitez pas non plus à nous contacter.

2nd degré

Le SNES est intervenu pour déplorer la perte d’élèves du public au profit du privé au moment des inscriptions en collège : en effet, les collèges privés gagnent des élèves à la rentrée 2022 alors que les collèges publics en perdent. Pour enrayer cette progression du privé, il faut donner des signaux forts : or, le saupoudrage d’heures ici et là (en juillet par ex. : Anne Franck à Brives-Charensac, Jules Vallès au Puy ou Lafayette à Brioude), si elles sont toujours appréciables pour les équipes qui font face à des sureffectifs, ne suffit plus : un signal fort serait des ouvertures de classes là où les seuils sont atteints, voire dépassés.

Le SNES a donc dénoncé les sureffectifs dans trop de collèges du département :

  • 3 collèges ont des classes à effectifs beaucoup trop lourds : 29 élèves en 6ème aux Gorges de la Loire à Aurec-sur-Loire ; 29 élèves en 6ème, 5ème et 4ème à Roger Ruel à St-Didier en Velay ; 29 élèves en 6ème à Jean Monnet à Yssingeaux. C’est trop pour travailler dans de bonnes conditions !
  • 3 collèges atteignent (voire dépassent, depuis les chiffres arrêtés au 1er septembre) le seuil de 30 élèves par classe : Lafayette à Brioude (niveaux 6ème et 4ème) ; Jules Vallès au Puy (en 4ème) ; Jules Romains à St Julien Chapteuil (30 élèves en 4ème). Des effectifs beaucoup trop lourds, nous demandons des moyens pour ces collèges également.

Nous avons en outre pointé du doigt les problématiques d’inclusion que rencontrent deux de ces collèges à sureffectifs : les dispositifs ULIS et UPE2A à Jules Vallès (le Puy) ainsi qu’à Jean Monnet (Yssingeaux) doivent pouvoir remplir leurs missions. L’inclusion dans de telles conditions n’est qu’un vœu pieu. Nous soutenons donc les demandes des membres du CA du collège d’Yssingeaux reçus prochainement en audience par madame la DASEN : il leur faut des moyens, y compris en termes d’AESH, pour faire fonctionner ces 2 dispositifs ULIS (14 élèves dans chacun, dont 8 élèves qui vont faire leur entrée en 6ème dans des conditions de classes surchargées).

Madame la DASEN a indiqué faire remonter ces demandes au Rectorat.