Mobilisation : journée Internationale pour les Droits des Femmes

      Samedi matin, une manifestation réunissant environ 150 personnes s’est faufilée entre les étals du marché au Puy-en-Velay. On remarquait facilement ces manifestants portant un foulard violet ou des habits de la même couleur.

 

Le violet symbolise le combat des féministes. Cette couleur était déjà apparente à la fin du XIXe siècle et s’est renforcée dans les années 70 quand les mouvements féministes prennent une certaine ampleur.

« Ce combat doit être intergénérationnel », estime Louise Pommaret du syndicat FSU, organisateur de cette action auprès de la CGT, Solidaires, le Planning familial, Attac et le CIDFF 43.

 

« Il y a eu des pionnières, nous sommes les héritières du combat féministe », ajoute la jeune femme.

 

Un hommage à Geneviève Pubellier

Une déambulation festive était ponctuée de plusieurs temps d’arrêt pour entonner des chants ou des lectures d’intellectuelles. Un hommage a aussi été rendu à Geneviève Pubellier, ancienne maire de Coubon et première femme élue au conseil général de Haute-Loire. Elle s’est éteinte cette semaine à l’âge de 96 ans.

 

Pour une rue Gisèle Halimi au Puy

Quant au Planning familial, il a profité de cette journée des droits des femmes célébré avec deux jours d’avance pour demander qu’une rue du Puy-en-Velay puisse porter le nom de Gisèle Halimi (1927-2020) qui s’est engagée pour les droits des femmes. « Sur les 450 rues, lieux ou espaces publics, seulement 14 portent le nom d’une femme dont 10 saintes ou religieuses », évoque Martine Pierron, du Planning familial. Lundi matin, le maire Michel Chapuis doit dévoiler le nom qui sera donné à l’esplanade devant le Musée Crozatier. Ce sera justement le nom d’une femme.

« La Vaisselle » d’Anne Sylvestre

L’article de  LA COMMERE 43