1er mai : la pluie n’a pas freiné les 400 manifestants au Puy-en-Velay
Après une Journée internationale des travailleurs confinée l’an dernier, plusieurs centaines de manifestants ont pu défiler à nouveau, samedi, dans les rues ponotes à l’occasion du 1er-Mai.
Les diverses organisations ont manifesté samedi matin, entre la place Cadelade et la place du Breuil, dans une ambiance bon enfant. Photo Le Progrès /Lucas ORIOL
Samedi matin, c’est un cortège entremêlé de plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques qui a démarré de la place Cadelade, au Puy-en-Velay.
Pour certains manifestants, c’était parapluie dans une main, pour faire face à la pluie, et pancarte revendicative dans l’autre.
Près de 400 personnes ont défilé jusqu’à la place du Breuil, dans une ambiance bon enfant, au son des multiples revendications et de certaines musiques allant de l’ International au groupe stéphanois Dub Inc.
La manifestation était initiée par l’intersyndicale CGT, FO, FSU, CFTC et Solidaires. Dans les rangs, plusieurs autres organismes affichaient leur présence : le Parti communiste, le Collectif des intermittents et précaires et l’Union des communistes libertaires par exemple, comme quelques Gilets jaunes et des militants écologistes.
Les participants protestaient contre les réformes des retraites, de l’assurance chômage et la loi Sécurité globale. « Nous demandons leur retrait », ont scandé les responsables syndicaux, au micro, devant la préfecture.
Retraites, assurance chômage et Sécurité globale au cœur des revendications
« Le 1er mai doit être une journée de solidarité envers tous les pays du monde, pour l’ensemble des étrangers, des migrants et des réfugiés, qui fuient la guerre et la misère. Alors que les idées d’extrême droite prospèrent sur le terrain, il est de notre responsabilité de combattre la stratégie de ceux qui cultivent le rejet et la division des salariés », a souligné Pierre Marsein, secrétaire départemental de la CGT.
De son côté, Pascal Samouth, secrétaire général de l’union départementale de FO, affirme : « Pour nos libertés, nous avons eu raison aussi de manifester et de continuer à exiger le retrait de cet état d’urgence permanent, comme celui de la loi de la Sécurité globale. »
« Fragilisation de l’état de santé des populations ; vulnérabilité des classes populaire ; destruction des équilibres naturels ; urgence d’investir dans les hôpitaux, les services médico-sociaux ou la médecine de ville et de campagne ; assèchement des zones humides et délogement des espèces de leur niche… Ne nous voilons pas la face : à l’avenir, les accidents sanitaires se multiplieront », s’est alarmée Louise Pommeret, du syndicat FSU.