Monistrol-sur-Loire: «Une rentrée amère» pour les enseignants au lycée Léonard-de-Vinci

En mars, le rectorat décidait de supprimer deux classes au lycée Léonard-de-Vinci : une 2nd et une 1re. En parallèle, il réduisait les postes d’enseignants avec deux profs de mathématiques et un de français en moins.

Et puis, marche arrière le 4 juillet ! En raison d’un nombre élevé d’inscriptions et, surtout, le franchissement de la barre des 1 000 élèves (« que nous avions annoncé depuis le début », défendent les syndicats), le rectorat a finalement ouvert trois classes, la 2nd et la 1re  un temps supprimées, plus une 2nd supplémentaire.

Mais, entre-temps, au printemps, le couperet concernant les postes d’enseignants était tombé en pleine crise sanitaire. Malgré la forte mobilisation des équipes éducatives, des parents et des syndicats, le rectorat avait maintenu la suppression des deux postes en mathématiques et du poste en français.

« Si le rectorat et le Dasen (Directeur académique des services de l’Éducation nationale, NDLR) nous avaient écoutés, on aurait pu éviter cette situation. La rentrée a été amère pour nous. Deux de nos collègues ont été mutés, remplacés par des non titulaires et un de 3e est aujourd’hui son propre remplaçant pour un an au lycée Léonard-de-Vinci ! La gestion du Rectorat et de l’inspection académique est vraiment catastrophique. Pourtant, nous avions alerté toutes les institutions », se désolent les représentants des syndicats.

Selon eux, le comptage était facile à faire « car nos élèves de 2nd étaient déjà là en 3e dans le bassin de Monistrol-sur-Loire en mars. Pareil pour les élèves de 1re. On savait qu’on aurait sept classes. »